
Le 7 juillet, l’Autorité recevait l’Ombudsman fir Kanner a Jugendlecher (OKaJu) pour un échange de vues concernant l’impact du Digital Services Act (DSA) sur la protection des mineurs.
Le Président Pierre Barthelmé, le Vice-Président Marco Estanqueiro et la responsable du service Plateformes en ligne de l’Autorité, Romy Schaus, tenaient notamment à échanger avec l’OKaJu sur :
- les implications des lignes directrices de la Commission européenne pour la protection des mineurs en ligne ;
- le rôle de l’Autorité en tant que coordinateur pour les services numériques au niveau national ;
- les futures pistes de collaboration.
Ce premier échange avec le Défenseur des droits de l‘enfant, Charles Schmit, son adjoint, Serge Thill et la juriste, Helen Portal, s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Autorité pour coordonner et clarifier les responsabilités respectives des différentes autorités nationales impliquées dans la protection des enfants sur internet.
Au vu des missions de promotion, de sauvegarde et de protection des droits de l’enfant de l’OKaJu, l’Autorité considère le Défenseur des droits de l’enfant comme un partenaire privilégié pour une mise en œuvre pertinente du DSA au niveau national.
Qu’est-ce que le Digital Services Act (DSA) ?
Le DSA vise principalement à garantir un environnement en ligne sûr et responsable. Il impose ainsi des règles aux services intermédiaires en ligne avec des obligations spécifiques supplémentaires pour les très grandes plateformes atteignant plus de 10% des 450 millions de consommateurs en Europe.
En tant que « Digital Services Coordinator » (DSC), l’Autorité contrôle le respect des obligations incombant aux quelques 195 fournisseurs de services intermédiaires établis au Luxembourg qui relèvent du DSA.